mobilisation du 8 octobre : un octobre rouge de colère !
Le 8 octobre, à l’appel des organisations syndicales CFTC, CGT, FO, CNT et SUD, nous étions 600 sur le parvis de l’hôtel des services pour montrer notre détermination à ne pas nous laisser faire.
D’autres étaient aussi en grève et même si nous ne parvenons pas effectuer un décompte fiable à 100%, les chiffres que nous avons obtenus par nos différents relais s’élèvent à plus de 1000 grévistes. Une mobilisation que notre collectivité n’a pas connue depuis très longtemps.
Le rassemblement du 8 octobre était donc bien une première alerte adressée à un exécutif qui a remis les clés du camion à des obsédés de la calculette. Des petits comptables qui décident dans leur coin en faisant comme si le personnel n’existait pas et en se foutant pas mal du Service Public qu’ils transforment en marchandise.
Face à la mobilisation des collègues, l’exécutif, au travers du Vice président aux RH et de la Directrice de cabinet, a daigné recevoir une délégation des syndicats.
Nous avons porté ces inquiétudes, demandé un positionnement clair sur :
- La remise en cause du nombre de jours travaillés (protocole RTT) et de certains congés
- La remise en cause du régime indemnitaire
- La remise en cause de l’organisation de la CAP avancements et promotions
- La remise en cause des organisations de services actuelles
- La remise en cause des moyens donnés aux services en termes d’effectif : non reconduction des CDD, non pérennisation des contrats (avenir, apprentis), non remplacement de postes
- La remise en cause des frais de déplacement et des moyens donnés aux agents pour l’exercice de leurs missions
- La remise en cause du dialogue social via les instances représentatives du personnel
La seule réplique donnée en boucle c’est : « on y travaille, laissez nous donc travailler tranquillement !».
Bref, en ne disant rien, ils disent tout !
Le constat de ce jeudi 8 octobre 2015, comme lors des instances CHSCT et CT, est que la négociation n’est pas la voie que veut suivre l’exécutif qui entretient l’opacité et fait filtrer des informations qu’il ne dément pas pour créer la confusion et neutraliser toute résistance.
Nous ne pouvons que conclure de cette position patronale que « c’est bien dans les esprits » et que les seules choses qui restent indéterminées sont « Quand et jusqu’où vont-ils aller (ou alors quand et comment ?) ».
Ce jeudi, sur le parvis, était présente en soutien une délégation du groupe communiste des élus départementaux. Vous trouverez à la fin de cet article leur déclaration lue à l’assemblée plénière départementale réunie ce lundi 12 octobre.
La réponse de l’exécutif (DETAVERNIER, POIRET, LECERF) à cette déclaration lors de cette assemblée plénière est sans ambiguïté : le versement de l’allocation sociale, dès 2016 n’est plus garantie, les avancements de grade sont compromis et la CAP mobilité de la DGSol est vouée à disparaître totalement …
Au-delà du 8 octobre la vigilance et la mobilisation de l’ensemble du personnel seront nécessaires pour enrayer le programme de dépeçage du Service Public en marche et préserver nos droits.
SUD, avec les autres organisations qui font le même constat, s’inscrira dans toutes les actions nécessaires pour résister au projet politique de l’exécutif en place.
Avec l’intersyndicale, SUD a déposé un préavis de grève de 24h reconductible à durée indéterminée pour permettre la réactivité des actions et la possibilité pour le personnel de s’y inscrire à tout moment.
déclaration du groupe PC à l’assemblée départementale du 12/10/15, cliquer ici