retraites : le 9 janvier, on sort des bureaux et des ateliers
Ce mardi, au 33ème jour de grève non-stop des salariéEs des transports publics, d’une partie de l’Education nationale et de la Culture, rejoins par les travailleurs des raffineries et les professions libérales depuis hier, s’ouvre au ministère du travail, à nouveau, une soi-disant concertation avec les syndicats…
syndicats bien évidemment triés sur le volet par le gouvernement.
Une concertation qui n’en est pas une. Car le gouvernement ne compte pas négocier. Le sujet affiché est la « pénibilité »… alors que macron, à Rodez, a affirmé qu’il n’aimait pas le mot pénibilité car cela voudrait dire que le travail est pénible… alors que son gouvernement, à l’automne 2017, a supprimé les cotisations patronales spécifiques à la pénibilité et rendu plus difficile sa reconnaissance.
Une réunion de « concertation » qui n’a pas d’autre objectif que de stigmatiser les salariéEs en grève et de tenter de leur faire porter la responsabilité de l’enlisement du conflit social.
Un conflit social qui dure de la seule faute de Macron et de ce gouvernement.
Macron, raide comme une trique, la mâchoire serrée, a mis en évidence son fanatisme lors de son allocution du 31 décembre : affirmant, malgré l’opposition majoritaire à son projet, sa volonté d’aller jusqu’au bout !
Au-delà des différentes révélations, dans Médiapart et le canard enchaîné, Macron ne cache même plus sa collusion avec les lobbys de fonds de pensions, les véritables bénéficiaires de la retraite par points (légion d’honneur décernée il y a quelques jours au patron de Blackrock).
Malgré la paralysie des transports publics et les désagréments que cela induit, tous les sondages indiquent que la majorité des français est opposée à cette destruction de notre système de protection sociale. Car c’est bel et bien l’enjeu ici !
Et pourtant, nous ne sommes pas encore assez nombreuSESx dans la rue.
Cette semaine est décisive. Nous ne pouvons pas laisser les cheminotEs se battrent seulEs pour nous.
Il est temps de sortir de nos bureaux et ateliers et montrer au gouvernement qu’aucune régression ne se négocie !
Parce que c’est déterminant et que nous n’avons pas le choix nous devons tous et toutes être en grève et dans les manifestations ce jeudi 9 janvier et aussi dans la manifestation samedi 11 (pas besoin de faire grève !).
jeudi 9 janvier :
à Valenciennes – 10h – Place d’Armes
à Cambrai – 10h – Tribunal d’Instance
à Douai – 10h – Place d’Armes
à Lille – 14h30 – Porte de Paris
à Dunkerque – 15h – Place de la Gare
samedi 11 janvier :
à Lille – 14h30 – Porte de Paris