Ce matin, CT pô bieeennn !
Ce matin donc, s’est déroulé notre premier Comité technique en visioconférence.
Depuis le 5 mars dernier, nous n’avions plus de nouvelle de l’exécutif départemental (aucune réunion avec JR Lecerf ou JL Detavernier et aucune réponse à nos courriers). Hallucinant quand même, pour la période de crise inédite que nous traversons, que le patron décide de ne pas s’adresser aux représentantEs du personnel ?!
Ce matin, nous voici rassuréEs, et pour celles et ceux qui étaient inquietEs, le vice-président aux RH a l’air de bien se porter !
Nous en avons donc profité pour lui rappeler l’ensemble de nos interpellations restées sans réponse à travers une intervention préalable à l’ordre du jour que vous trouverez ICI
Ordre du jour qui est consacré uniquement à la question de l’attribution d’une prime aux assistantes familiales.
Malgré nos propositions chiffrées, réalistes et réalisables immédiatement (voir ICI), et les réserves de l’ensemble des syndicats, le patron décide de passer en force sa proposition sans la modifier d’un iota… Comme d’hab’ !!!
Résultat, le Département assume verser une prime de 125€/mois sur 2 mois seulement, alors que la déscolarisation et le confinement pourrait durer au-delà, soit 4,03€/jour pour reconnaitre le travail des collègues !!! Foutage de gueule et mépris !
Vous trouverez le résumé de cette instance de ce matin ICI
Nous avons eu droit, en bonus, à une petite leçon de morale du DGS qui a qualifié d’irresponsable notre publication d’hier (voir ICI), heurté par le terme flicage (c’est vrai que ça écorne tous ses efforts de com’ !), sans toutefois la démentir clairement !
Conclusion :
Nous pensions qu’en cette période de crise aux conséquences difficiles pour tout le monde, nous aurions pu avoir, du moins quelque temps, des intérêts communs… Malgré tout, on a encore une petite part de naïveté ! Mais ce n’est pas le cas et leurs réflexes ne changent pas.
Et pour celles et ceux qui pensent qu’il y aura spontanément « un jour d’après » au Département. DésoléEs, faudra le provoquer nous-mêmes.
Du coup aprés le confinement, si nous sommes dans l’obligation de remettre les enfants a l’école que nous avons protégé pendant prés de 2 mois, si ils nous ramènent le virus dans nos familles, ( étant moi même a risque), est ce que cela sera considéré comme maladie professionnelle ? ou alors vu la considération de la part de nos employeurs devrions nous nous protéger et demander le droit de retrait ? et une dernière question qui me brûle les lèvres depuis x années ….pourquoi l’entretient n’est-il pas augmenté depuis 2006 alors que tout augmente ? l’aumône que vous nous octroyez pour cette période plus que difficile, je pensais que c’était juste l’augmentation légitime de l’entretient, je dois être crédule. Comment voulez vous recruter quand on voit l’estime que vous portez a une profession précaire, sans filet, sous payée et non reconnue de la part d’un employeur sourd a nos demandes ? et je rejoints complètement les commentaires de mes deux collègues précédents. Je suis ecoeurée et a bout.
Bien sûr que c’est du « foutage de gueule ». Nous travaillons h24 avec les enfants qui nous sont confiés. Plus de DV, plus de DVH, aucun moment de liberté pour souffler un peu (confinement oblige) et on ose nous offrir « gracieusement » quelques petits euros par jour qui ne remplaceront jamais tout le temps et l’énergie investis durant cette période particulièrement difficile. Ensuite viendra « l’après » où on nous dira prochainement : »il faut remettre les enfants à l’école » et où là on aura sûrement droit à la deuxième vague de ce maudit virus. Aurons-nous possibilité de refuser ou devrons-nous être des moutons et suivre le mouvement qui nous mènera directement vers ce chaos organisé ?
On continuera donc de profiter de nous et de nous presser jusqu’à la dernière goutte.
Et bien comme d’habitude nous sommes encore pris pour des moins que rien. Nous avons du s’occuper des enfants avec tous leurs problèmes, leurs angoisses et aussi l’angoisse des parents et leur colère de ne pas voir leurs enfants. Nous avons du investir dans des tablettes ordinateurs imprimantes afin que tout les enfants suivent normalement l’école virtuelle. Ainsi que les dépenses pour les feuilles et cartouches d’encre ‘( et ce n’est pas donné! ) .
Franchement, ce n’est pas exagéré ce que nous réclamons.
Le pire ,c’est de n’avoir aucunes considérations pour le métier que nous faisons.
Comme vous dites , je ne pense pas que nous ayons un jour d’après car plus sa vient et moins on est reconnu dans ce métier et il faudrait que l’on en parle positivement auprès de notre entourage. Et bien désolée mais pour moi ce n’est pas possible , pas dans cette considération là.