C. Poiret s’attaque maintenant au droit au logement.

Les ateliers populaires d’urbanisme (APU) de Lille (Moulins/ Fives/ vieux Lille), 3 associations partenaires de 1ère importance pour les services sociaux départementaux sont menacées de disparition. Le 14 juin elles ont manifesté devant l’hôtel des services pour exprimer leur totale incompréhension et demander à être reçues.
C Poiret a pris la décision de supprimer la subvention de 40 000 euros /an (1/3 du budget des 3 asso) que le Département attribuait depuis les années 90.
Depuis mars les demandes de rencontres sont restées sans aucune réponse (voir ICI et ICI). Un mépris supplémentaire infligé aux salariéEs, bénévoles et aux familles qui bénéficient de l’accompagnement des APUs.

Lors du Comité Social Territorial du 15 juin, nous avons interpellé le VP et le DGS et avons insisté sur les conséquences dramatiques de la mise en péril de ces associations par la privation d’une subvention essentielle à son fonctionnement, pour les services sociaux départementaux dont elles constituent un partenaire important. Les APUs agissent très concrètement dans l’intérêt des populations les plus précaires, donc les plus en difficulté pour faire valoir leur droit au logement, les accompagnent, les soutiennent et luttent contre l’habitat indigne ! Ces populations que C Poiret prétend vouloir « aider au retour à l’emploi en levant les freins » « pour leur redonner de la dignité ».
Contribuer à la disparition des APUs, ce n’est pas seulement faire disparaitre des associations (comme ce fût le cas il y a quelques années pour les clubs de prévention), c’est également priver les services sociaux départementaux d’un outil essentiel de lutte contre les conditions indignes de logement et pour l’accès à un droit fondamental.
Ignorés par le président du conseil départemental, les APUs organisent le 26 juin 2023 (le jour de l’assemblée pleinière du Conseil départemental), sur la place de la République, à partir de 12h (il sera possible de se restaurer sur place), un rassemblement pour tenter une nouvelle fois de se faire entendre.
Nous sommes toutes et tous concernéEs par leur combat pour continuer à exister, en tant que citoyenNEs bien sûr, mais aussi en tant que travailleurs sociaux.
En 2018, les clubs de prévention ont manqué de soutien. Essayons de ne pas refaire cette erreur. La disparition des clubs de prév a eu des conséquences très concrètes sur les populations.